J'ai participé à cette conférence en tant qu'intervenant sur la session :"développement du capital immatériel". Organisée par le LARGO (Laboratoire Angevin de Recherche en Gestion des Organisations) de Paul Ngobo (très sympa au demeurant!) et par PriceWaterhouseCoopers. Le LARGO accueillera la Conférence 2005 de l'AIMS.
- Le matin: deux présentations portant sur la mesure du capital immatériel.
1. Alain Capiez et Paul Ngobo, Professeurs à l'Université d'Angers sur "Le financement de l'innovation: une comparaison internationale".
Le postulat de base de ce papier est que la relation entre l'endettement et l'innovation est négative et que les caractéristiques des pays influent sur les capacités d'innovation des entreprises. Les investissments immatériels sont généralement financés par fonds propres et non par endettement. Vous pouvez télécharger cet article sur le site de l'AIMS en cliquant sur ce lien.
2. Lionel Escaffre, Commissaire aux Comptes, PWC France sur "L'information volontaire sur le contrôle interne diffusée par les entreprises françaises".
En analysant sur trois ans les rapports annuels de 60 entreprises du SBF 120, il constate une divergence profonde entre la définition professionnelle de la communication financière et sa pratique sur le marché. Le contrôle interne est l'assurance de la fiabilité de l'information et du fonctionnement rigoureux de l'entreprise. Pour Jensen, le contrôle interne est facteur de performance (heureusement pour les contrôleurs de gestion et les big five!!!). En contrôlant sa gestion des actifs immatériels, l'entreprise serait à même de créer une performance immatérielle qui peut se contrôler par des modèles de capital intellectuel (cf. Sveiby, Edvinsson, etc...).
- L'après-midi: quatre présentations portant sur la développement du capital immatériel.
3. Baptiste Rappin, Université de Nice Sophia Antipolis sur "Performance et Coaching".
4. Caroline Mehier, INSA de Lyon sur "Externalités de connaissance, capital intellectuel et performance innovatrice localisée".
5. Mon article: "La valorisation des pratiques de management des connaissances, outils de mesure et mesure des outils."
>Cliquer ici pour télécharger ma présentation (270 Ko)
>Cliquer ici pour télécharger mon article en PdF (128 Ko)
>Commentaires suite à ma présentation:
- Il manque une dimension "politique" dans mon modèle concernant la notion de pouvoir.
- Valoriser les pratiques, est-ce mesurer quantitativement l'impact? Pour moi non: à quoi ça sert de mesurer la valeur si on ne peut pas chiffrer les coûts??? Cela peut surgir du terrain de recherche si un acteur à un exemple bien précis et documenté...sinon je crois que c'est impossible.
- Mesurez-vous le capital immatériel? Non, j'étudie ce qui constitue le développement du capital immatériel, c'est à dire le transfert de bonnes pratiques d'une usine à une autre. Je n'essaye pas de comptabiliser mais de fournir des pistes permettant de mettre en place des conditions favorisant le transfert de bonnes pratiques dans une entreprise. Ce n'est pas de la mesure. C'est de la construction de sens.
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